Le dernier article que j’ai fait concernant l’avancement de
mon projet date du 2 novembre. Ça commence à faire ! Ce que j’avais prévu
ne s’est pas passé, manque de rigueur ? Sûrement. Nous sommes le 31 mai.
L’année scolaire est finie. Mes examens sont passés (bon ok pas tous tous). Le
meilleur reste à venir. Et cela m’a permis de mettre les choses au clair.
L’évolution de mon projet
Comme je vous l’ai dit dans ce dernier article, je suis
partie sur la création de robe de mariée. Tout au long de ma licence, j’ai
travaillé d’arrache-pied sur l’étude de la faisabilité de ce projet : le
business plan. Ce dossier est composé d’une étude de marché et d’une étude
financière. La première était plutôt concluante car l’offre que je propose
n’existe pas / peu dans la région, et est même novatrice dans son approche.
Mais le couac est arrivé sur la deuxième partie à aborder.
Dans un cursus universitaire, les choses sont faites les
unes après les autres, dans un ordre chronologique et imposé. Alors que la
solution est tout simplement d’observer le marché, mais surtout passer très
vite à la partie financière. Cela évite de « se fatiguer » à réaliser
des recherches qui ne déboucheront sur aucun gain d’argent (ce qui est tout de
même le nerf de la guerre). Le marché de la robe de marié est intéressant car
ses parts ne cessent d’augmenter, ce qui le rend concurrentiel mais il est donc
difficile de s’y faire une place.
Je suis alors revenue sur une vielle idée qui me parait plus
porteuse : la création upcycling. L’idée est de faire du neuf avec du
vieux, de proposer : des articles, des retouches, des transformations sur
mesure.
Ce que j’ai appris
Comme je le voulais, cette année m’a permis de faire le
point sur mes envies et mon projet. J’ai évidemment appris énormément de choses
d’un point de vue scolaire : gestion, fiscalité, RH, trésorerie … en
voyant le verre à moitié vide, et j’ai souvent regretté de ne pas avoir insisté
pour la licence mode d’Aix. Mais en voyant le verre plein, le fait d’avoir été
dans une section plutôt générale, m’a fait sortir de mes sentiers battus. Au
lieu de me sentir en concurrence avec les autres, je me suis sentie à part.
Rien de négatif là-dedans, car cela m’a fait me rendre compte de mes valeurs,
et j’ai pris confiance comme jamais. J’ai essayé différentes approches, par
rapport aux gens, par rapport à mon projet et j’ai grandi. J’ai appris
l’entreprenariat, rencontré énormément de personnes, analysé mon passé pour améliorer
le futur. Cette année a été réellement éclairante en tout point.
Et après ?
L’après c’est maintenant. Dans un premier temps, je dois
valider mon année en septembre grâce à mes nouvelles connaissances et au stage
que j’ai commencé mardi. Ensuite, je dois conclure mon année auprès du Pépite
oZer de Grenoble. J’espère être encore suivie par eux l’an prochain, mon projet
n’étant pas totalement abouti. Après tout
ça, les choses doivent se mettre en route pour ce nouveau projet.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire